Traduction argentine du
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OCTAVE MIRBEAU (1848-1917)Octave Mirbeau (1848-1917), est un journaliste, un critique d’art, un conteur, un romancier et un auteur dramatique français. * Anarchiste et prototype de l'intellectuel engagé pour la justice, il était un chroniqueur influent, un pamphlétaire écouté et un grand démystificateur, qui a mis son génie au service de tous les opprimés et s'est employé à dévoiler au grand public les ressorts cachés de la machinerie sociale. * Critique d'art doté d'un goût sûr, d'une grande lucidité et d'une espèce de prescience, il a été le justicier des arts et des lettres et le chantre de Claude Monet et de Camille Pissarro, de Vincent Van Gogh et d'Auguste Rodin, de Maurice Maeterlinck et de Marguerite Audoux. * Romancier novateur, il est l'auteur du Calvaire (1886), de L'Abbé Jules (1888), de Sébastien Roch (1890), de Dans le ciel (1892-1893), du Jardin des supplices (1899), du Journal d'une femme de chambre (1900), de La 628-E8 (1907) et de Dingo (1913). * Venu tardivement au théâtre, il a triomphé sur toutes les scènes du monde avec une grande comédie classique de mœurs et de caractères, Les affaires sont les affaires (1903), et il a ouvert des voies nouvelles avec six Farces et moralités (1904), d'une étonnante modernité.
Chronologie d’Octave MirbeauANNÉES D'APPRENTISSAGEEnfance 1848. Le 16 février, naissance à Trévières (Calvados) d'Octave-Marie-Henri Mirbeau. Son père, Ladislas-François, est officier de santé. 1849. En septembre, la famille Mirbeau vient s'installer à Rémalard (Orne). Chez les jésuites de Vannes 1859. Le 12 octobre, il entre comme pensionnaire au collège Saint-François-Xavier de Vannes. Il y passe quatre ans d' « enfer ». 1863. Il quitte le collège le 9 juin, renvoyé dans des conditions plus que suspectes, qu'il évoquera dans Sébastien Roch (1890). Du spleen au notariat 1864. Poursuit ses études, médiocres, à la pension Saint-Vincent de Rennes. 1865. Prépare son baccalauréat à la pension Delangle (Caen). 1866. Le 7 mars, devient bachelier ès lettres à la troisième tentative. S'inscrit le 14 novembre à la Faculté de Droit de Paris. Amitié avec Alfred Bansard des Bois. 1867. Se morfond dans l'étude de Maître Robbe, notaire à Rémalard. Échoue à son examen de droit. 1868-1869. Mène à Paris une vie de plaisirs. S'endette. Doit rentrer à Rémalard. 1870. Le 8 juillet, mort de sa mère. Après la déclaration de la guerre à la Prusse, le 19 juillet, il est mobilisé dans la garde mobile de l'Orne. Le 27 septembre, il est promu lieutenant. Le 14 décembre, malade, il va se faire soigner au Mans, puis à Alençon. 1872. Accusé de désertion, il est innocenté en septembre. PROLÉTAIRE DE LA PLUMEDébuts dans le journalisme 1873. Secrétaire de Dugué de la Fauconnerie, ancien député bonapartiste de l'Orne, et nouveau directeur de L'Ordre de Paris, ce qui lui permet de s'évader de l'ennui de Rémalard. Écrit des éditoriaux politiques anonymes. 1874. Compte rendu du Salon, signé R. V.. Rédige Les Calomnies contre l'Empire, brochure signée Dugué, diffusée à 650 000 exemplaires. 1875. Nouveau compte rendu du Salon, sous pseudonyme. Le 19 octobre, Mirbeau signe son premier article à L'Ordre. Il fréquente le milieu de La République des lettres de Catulle Mendès. Nouvelle brochure signée Dugué, Si l'Empire revenait. 1876. Tient la chronique théâtrale à L'Ordre. Troisième compte rendu du Salon, où il éreinte de nouveau les académistes. L'aventure pyrénéenne 1877. Le 16 avril, au restaurant Trapp, en compagnie de Maupassant, Huysmans, Hennique, Céard et Alexis, rend hommage à Flaubert, Goncourt et Zola. Après le coup de force de Mac-Mahon, le 16 mai, le baron Gaston de Saint-Paul le fait nommer chef de cabinet du préfet de l'Ariège jusqu'au 15 décembre. À Foix, il collabore anonymement à L'Ariégeois, journal bonapartiste. 1878. À Foix, dirige L'Ariégeois. Querelles clochemerlesques. 1879. Après la mort de Saint-Paul, retour à Paris. Devient secrétaire d'Arthur Meyer, nouveau directeur du Gaulois. La grande presse : les premiers scandales 1880-1881. Collabore au Gaulois, où il signe Tout-Paris une chronique quotidienne, « La Journée parisienne », et à Paris-Journal. Fréquente la Bourse et travaille pour Paribas. Liaison agitée avec Judith Vinmer. 1882. Perd probablement des plumes dans le krach de l'Union Générale et accumule les dettes. Publie des Petits poèmes parisiens au Gaulois. Bilan négatif de sa vie de « prolétaire des lettres » dans un conte en forme de confession, « Un raté ». Entre au Figaro, dont il est chassé fin octobre, au lendemain de son pamphlet à scandale sur « Le Comédien ». Publie L'Écuyère, sous le pseudonyme d'Alain Bauquenne. 1883. Rédacteur en chef de Paris-Midi Paris-Minuit, biquotidien d'informations rapides. Rédacteur en chef des Grimaces – pamphlet hebdomadaire anti-opportuniste, à forts relents d'antisémitisme, qui le rapproche des radicaux. Il y fait le procès de « la finance républicaine ». Publie, sous pseudonyme, Ménages parisiens, La Maréchale et Noces parisiennes. "L'alcoolisme de l'amour" 1884. Miné par un amour destructeur pour l'infidèle Judith Vinmer, il se réfugie en Bretagne, à Audierne, où il se remet lentement. Il écrit La Belle Madame Le Vassart. Retour à Paris en juin. Randonnée de Marlotte à Bourbon-l'Archambault, évoquée dans Sac au dos. Envoyé en reportage à Versailles pour le congrès. VERS LA RÉDEMPTIONLe grand tournant Été-automne 1884 : Collabore au Gaulois, à L'Événement, puis à La France où il commence à publier ses Notes sur l'art. Début de sa liaison avec une ancienne actrice et horizontale de haut vol, Alice Regnault. 1885. Le 14 janvier, fait son mea culpa pour son antisémitisme passé. Pour le compte de François Deloncle, fait paraître de pseudo-Lettres de l'Inde dans Le Gaulois, ainsi que des Chroniques du Diable dans L'Événement. Publie sous pseudonyme Dans la vieille rue et Amours cocasses. Entame un combat de longue haleine en faveur de Monet et de Rodin, qui deviennent ses meilleurs amis. Sous l'influence de Tolstoï et de Kropotkine, adopte des positions nettement anarchisantes. Est accusé d'avoir voulu revolvériser Gyp, comtesse de Martel, journaliste et romancière antisémite, qui a attaqué Alice dans un roman à clefs et à scandale, Le Druide ; obtiendra un non-lieu. Séjour au Rouvray (Orne). Parution des Lettres de ma chaumière. Du scandale au succès : Le Calvaire 1886. Publie son dernier roman "nègre", La Duchesse Ghislaine. Collabore au Matin et au Gil Blas. Séjour à Noirmoutier. Parution du Calvaire, fin novembre : succès de scandale, à cause du chapitre II sur la débâcle de 1870. Envisage d'en écrire une suite, La Rédemption. L'Abbé Jules 1887. Le 25 mai, à Westminster, il épouse en catimini Alice Regnault, ce qui le met au ban de l'hypocrite "bonne société". Fin juin, s'installe à Kérisper (Morbihan), où il travaille à L'Abbé Jules, fortement influencé par Dostoïevski, dont il vient d'avoir la « révélation ». 1888. 13 mars, sortie de L'Abbé Jules chez Ollendorff. Vive admiration de Mallarmé. Absurdement accusé par des lettres anonymes d'avoir participé à un trafic de décorations ; obtient un non-lieu. Appelle à « la grève des électeurs » le 28 novembre. Sébastien Roch 1889. Le 31 mai, s'installe à Levallois, puis déménage en août pour les Damps, près de Pont de l'Arche (Eure). La Révolte, journal anarchiste de Jean Grave, commence à reproduire ses articles. 1890. Passe l'hiver à Nice et à Menton. Fin avril, publication chez Charpentier de Sébastien Roch : médiocre succès, dû à une véritable conspiration du silence : le sujet, scandaleux, en est le viol d'un adolescent par un jésuite. Traduction espagnole de Sébastien RochLES GRANDS COMBATSL'ère des découvertes Été-automne 1890 : Mirbeau lance Maurice Maeterlinck par son article du Figaro le 24 août. Se rallie officiellement à l'anarchisme dans « Jean Tartas ». 1891. Attaque la politique protectionniste de Méline. Importants articles qui lancent Van Gogh et Gauguin. En mai, prend la défense de Remy de Gourmont, qui a perdu son emploi à la B.N. à cause de son article, « Le Joujou patriotisme ». À partir du 20 octobre, première version du Journal d'une femme de chambre dans L'Écho de Paris. Début d'une grave crise morale : sentiment d'impuissance, neurasthénie, crise conjugale. Crise et anarchisme 1892. Début de l'amitié avec Pissarro. Engagement aux côtés des anarchistes. Le 1er mai, article sur Ravachol. Commence à collaborer au Journal, où il restera dix ans ; il y est grassement rémunéré. Publie Dans le ciel en feuilleton dans L'Écho de Paris. 1893. En février, s'installe à Carrières-sous-Poissy. Préface La Société mourante et l'Anarchie de Jean Grave. S'insurge contre l'expulsion d'Alexandre Cohen, anarchiste néerlandais. 1894. S'engage à fond dans la défense des intellectuels anarchistes : Félix Fénéon, Jean Grave, Elisée Reclus, Laurent Tailhade. Défend le pédagogue libertaire Paul Robin. Sa crise morale atteint son paroxysme. Création de Vieux ménages, le 20 décembre. 1895. Début de son amitié avec Georges Clemenceau. Prend la défense d'Oscar Wilde. Publie en feuilleton En mission. 1896. Amitié avec Rodenbach. Attaque les responsables de l'intervention militaire française à Madagascar. L'Affaire 1897. Cure à Luchon. Installation à Paris, boulevard Delessert. Demande, dans Le Journal du 28 novembre, la révision du procès d'Alfred Dreyfus. 15 décembre : première des Mauvais Bergers, avec Sarah Bernhardt et Lucien Guitry ; gros succès, mais qui ne sera pas durable. 1898. Le 15 janvier, prend l'initiative d'une "pétition des intellectuels". En février, assiste au procès de Zola, auquel il sert de garde du corps. Le 14 mai : création de L'Épidémie au Théâtre Antoine. Collabore activement à L'Aurore à partir du mois d'août. Engagement passionné aux côtés des dreyfusistes. Participe à de nombreux meetings au risque de sa vie. Soutient Zola, dont, le 8 août, il paie l'amende de 7 525 francs pour son J’accuse, et le colonel Picquart. Se rapproche de Jaurès. 1899. Collaboration au Journal du Peuple de Sébastien Faure. Le 13 juin, parution du Jardin des supplices. Poursuit son combat dreyfusiste à L'Aurore. Assiste avec indignation au procès de Dreyfus à Rennes. Sa nouvelle condamnation, inique et absurde, le désespère. LA GLOIRECombats fin-de-siècle 1900. Il mène bataille pour un Théâtre Populaire. Sortie, le 10 juillet, du Journal d'une femme de chambre : grand succès de vente, mais silence gêné de la presse. Séjour à Honfleur. Campagne néo-malthusienne dans Le Journal. Traduction tchèque du Journal d’une femme de chambreAu faîte de la gloire et de la fortune 1901. Longue bataille pour faire accepter Les affaires sont les affaires à la Comédie-Française. Le 25 mai, création des Amants. Séjour à Veneux-Nadon, où meurt son chien Dingo. Déménage avenue du Bois de Boulogne en novembre. 1902. Le 19 février, création du Portefeuille. Réalise entièrement le numéro du 31 mai de L'Assiette au beurre. 25 mai : rupture avec Le Journal. Le 2 juin, création de Scrupules. Premiers voyages en automobile. 1903. Le 20 avril, première de Les affaires sont les affaires. Énorme succès dans toute l'Europe. L'été, séjour dans l'Eure. En octobre, bref voyage à Berlin et à Vienne pour la création des Affaires. Mirbeau fait partie du premier jury Goncourt, qui couronne John-Antoine Nau ; il soutiendra les écrivains du peuple : Guillaumin et Charles-Louis Philippe. Collabore au Canard Sauvage et à L'Auto. Le millionnaire rouge 1904. En février, création d'Interview. Le 24 avril, commence à collaborer à L'Humanité de Jaurès, mais il n’y reste que six mois. S'attaque au militarisme, à l'autocratie tsariste et participe au combat pour la séparation de l'Église et de l'État. Installation au château de Cormeilles-en-Vexin, acheté par Alice. 1905. Soutien à la révolution russe. Prend l'initiative d'une protestation en faveur de Gorki. Important article sur Maillol dans La Revue. Voyage en voiture en Belgique, en Hollande et en Allemagne, d’où il tirera la matière de La 628-E 8. 1906. Cure à Vichy. Après l'avoir refusé, Claretie, administrateur de la Comédie-Française, se résigne à accepter Le Foyer avec l'espoir de l'édulcorer. Derniers scandales 1907. Mai-juillet : série d'articles contre la Faculté de Médecine dans Le Matin. En novembre, polémique autour du chapitre de La 628-E8 (premier "roman automobile") sur La mort de Balzac, que Mirbeau se résigne finalement à supprimer à la demande de la fille de Mme Hanska. 1908. Longue bataille pour faire représenter Le Foyer à la Comédie-Française ; Mirbeau a gain de cause, par voie de justice ; la première a lieu le 7 décembre : succès mitigé. Alice vend le "château" de Cormeilles. 1909. Tournées tumultueuses du Foyer en province. Travaille à Dingo. Installation à Triel. CRÉPUSCULEVers l'apocalypse 1910. Collaboration à Paris-Journal. Impose la publication de Marie-Claire de Marguerite Audoux. Avec Anatole France, s'en prend à Briand qui réprime sévèrement les cheminots. 1911. De plus en plus souvent malade et incapable d'écrire. 1912. Prend la défense de l'antimilitariste Gustave Hervé. Important article sur Monet. Rédige sans doute vers cette époque L'Amour de la femme vénale, brochure qui réhabilite les prostituées. 1913. Publication de Dingo, terminé par Léon Werth. De plus en plus inquiet devant la montée des périls. Cruel sentiment d'impuissance. Devant l'irréparable 1914-1916. Mirbeau est désespéré par la guerre. Le 28 juillet 1915, publie un appel « À nos soldats » dans Le Petit Parisien. Plaide pour une réconciliation franco-allemande au lendemain de la victoire indispensable. Affaiblissement physique et intellectuel. Francis Jourdain écrit pour lui la préface de Goha le simple, d'Albert Adès et Albert Josipovici. Mirbeau trahi 1917. Mort de Mirbeau, le 16 février. Le 19 février, Le Petit Parisien publie son prétendu « Testament politique d’Octave Mirbeau », aux accents emphatiques et fortement bellicistes, « faux patriotique » fabriqué de toutes pièces par Gustave Hervé, ancien antimilitariste converti à l'ultranationalisme, avec la complicité d'Alice Mirbeau. Vaine protestation des amis de l'écrivain : Léon Werth, Francis Jourdain, George Besson, Georges Pioch, Paul Léautaud. L’Œuvre d’Octave MirbeauA) ROMANS ET CONTES• Lettres de ma chaumière, Laurent, 1885. • Le Calvaire, Ollendorff, 1886. • L'Abbé Jules, Ollendorff, 1888. • Sébastien Roch, Charpentier, 1890. • Dans le ciel, L'Échoppe, 1989 (en feuilleton 1892-1893). • Contes de la chaumière, Charpentier, 1894. • Mémoire pour un avocat, Éditions du Boucher, 2007 (en feuilleton, 1894). • Les Mémoires de mon ami, Flammarion, 1920 (en feuilleton, 1898). • Le Jardin des supplices, Charpentier-Fasquelle, 1899. • Le Journal d'une femme de chambre, Charpentier-Fasquelle, 1900. • Les 21 jours d'un neurasthénique, Fasquelle, 1901. • Dans l'antichambre (Histoire d'une minute), Romagnol, 1905. • La 628-E8, Fasquelle, 1907. • La Mort de Balzac (1907), Éditions du Lérot, 1989. • Dingo, Fasquelle, 1913. • Un gentilhomme, Flammarion, 1920. • Contes cruels, 2 volumes, Librairie Séguier, 1990 (Les Belles Lettres, 2000 et 2009). [L’Œuvre romanesque, trois volumes, près de 4000 pages, Buchet/Chastel - Société Octave Mirbeau, 2000-2001, comporte l’édition critique, réalisée par Pierre Michel, de quinze romans de Mirbeau, dont cinq romans “nègres” donnés en annexe. Ces quinze romans, dotés de nouvelles préfaces de Pierre Michel, ont été mis en ligne en 2003 par les Éditions du Boucher et sont en accès libre et gratuit.] B) THÉÂTRE• Les Mauvais bergers, Fasquelle, 1898, • L’Épidémie, Fasquelle, 1898. • Vieux ménages, Fasquelle, 1901, • Le Portefeuille, Fasquelle, 1902. • Les Affaires sont les affaires, Fasquelle, 1903. • Farces et moralités, Fasquelle, 1904. • Le Foyer, Fasquelle, 1909. • Théâtre complet, quatre volumes, édition critique réalisée par Pierre Michel, Eurédit, 2003. • Dialogues tristes, Eurédit, 2007. C) CHRONIQUES• Combats politiques, Librairie Séguier, 1990. • Combats pour l'enfant, Ivan Davy, 1990. • Lettres de l'Inde, L'Échoppe, 1991. • L'Affaire Dreyfus, Séguier, 1991. • Paris déshabillé, L'Échoppe, 1991. • Combats esthétiques, 2 volumes, Nouvelles éditions Séguier, 1993.. • Petits poèmes parisiens, Éditions À l'Écart, 1994. • L'Amour de la femme vénale, Indigo-Côté femmes, 1994. • Chroniques du Diable, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1995. • La Grève des électeurs – Prélude (1902), Ludd, 1995. • Premières chroniques esthétiques, Société Octave Mirbeau - Presses de l'Université d'Angers, 1996. • Chroniques ariégeoises, Éditions de l'Agasse, 1998. • Chroniques musicales, Séguier-Archimbaud, 2001. • Combats littéraires, L’Âge d’Homme, Lausanne, 2006. D) CORRESPONDANCE• Correspondance avec Auguste Rodin, Éditions du Lérot, Tusson, 1988. • Lettres à Alfred Bansard des Bois (1862-1874), Éditions du Limon, Montpellier, 1989. • Correspondance avec Claude Monet, Éditions du Lérot, Tusson, 1990. • Correspondance avec Camille Pissarro, Éditions du Lérot, Tusson, 1990. • Correspondance Jean-François Raffaëlli - Octave Mirbeau, Éditions du Lérot, Tusson, 1993. • Correspondance Octave Mirbeau - Jean Grave, Éditions du Fourneau, 1994. • Correspondance Octave Mirbeau –J ules Huret, Éditions du Lérot, Tusson, 2009. • Correspondance générale, à paraître en quatre volumes, plus un Supplément, aux Éditions de L’Âge d'Homme, Lausanne. Le tome I (1862-1888), 929 pages, a paru en janvier 2003 ; le tome II (1889-1894), 969 pages, a paru en janvier 2005 ; le tome III (1895-1902), 943 pages, a paru au printemps 2009. Le quatrième volume et le supplément sont à paraître. Traduction suédoise du Jardin des supplices, 2013Traduction espagnole de Mémoire pour un avocat, 2013Quelques jugements* Léon Tolstoï : « Octave Mirbeau est le plus grand écrivain français contemporain, et celui qui représente le mieux le génie séculaire de la France » (1903). * Émile Zola : « Le justicier qui a donné son cœur aux misérables et aux souffrants de ce monde » (1900). * Claude Monet : « Cet homme a été vraiment un découvreur en peinture. Il sentait et jugeait bien. » * Stéphane Mallarmé : « Vous savez, Mirbeau, que je vous aime, parce que vous êtes un des rares qui ne fassiez pas semblant, et c'est la chose impardonnable pour le public » (1890). * Remy de Gourmont : « Vous êtes le chef des Justes par qui sera sauvée la presse maudite » (1891). * Paul Gauguin : « Ils sont rares, les hommes de talent qui consacrent, comme vous le faies leur plume au bien » (1891). * Auguste Rodin : « Vous avez tout fait, dans ma vie, et vous en avez fait le succès » (1910) * Gustave Geffroy : « L'avenir devra lui tenir compte de sa prescience, qui s'est si souvent exercée avec une force magnifique. » * Georges Rodenbach : « Le Don Juan de l'Idéal. Son idéal est sans limites » (1898). * Thadée Natanson : « À la façon des prophètes il a fait toute sa vie trembler les puissants. » * Guillaume Apollinaire : « Le seul prophète de ce temps » (1908). Octave Mirbeau, filmé par Sacha Guitry en 1915
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Mirbeau n’a jamais été oublié, mais ses œuvres, singulièrement modernes, jouissent d’une présence constante sur les scènes européennes. Nous souhaitons que la commémoration du centième anniversaire de la disparition de l’auteur des Affaires sont les affaires soit l’occasion, pour des troupes d’amateurs comme pour des acteurs et metteurs en scène professionnels, de monter des pièces de Mirbeau ou de porter à la scène des contes, des dialogues ou des chroniques de lui. |
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* Contes de Mirbeau sur le site de La Pensée française
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* Pierre Michel, Bibliographie d’Octave Mirbeau et http://michel.mirbeau.perso.sfr.fr/Michel%20-%20Bibliographie%20d%27OM.pdf.
* Pierre Michel, Les Articles d’Octave Mirbeau
* Pierre Michel, Les Combats d’Octave Mirbeau
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